POÈMES
Las des langoureuses balades creusées par la mer,
À contempler la pluie, bienvenue la rentrée !
Va-t-il, sans impair, dominer la grammaire,
Ici charmer la fleur, là gravir ce muret,
Et brandir le diplôme que jaunira l’été ?
Pourquoi ne pas suivre cet homme au profil blanc,
Réveiller les enduits en spectre de rocher ?
Orange poudrière, indigo du couchant.
Me voici appelé, les lèvres en sifflet,
En visite glanée au contour de l'enclos.
Nourri des bois d'antan, trône un mat de briques,
À moins que ne surgissent du gris des hauts barreaux,
D'effroyables souffleurs de fables chimériques.
En ce joli passage seuls bruissent les oiseaux.
De la Vire enjambée, de plage en passerelle,
Existe une imposante chapelle aux égarés.
Sa coiffe bleue se mire en gabarre aquarelle.
Rejoignant le jardin, un arbre seul en pleurs,
Épris de beaux regards qu'aucun ne vienne à lui.
Mémorial des blessés, il raconte les cœurs,
Protège en ses racines les ruines englouties.
À rebours des années, je toise mes écoles,
Rougir leurs vitrines, brandir leur séquoia.
Tandis que des lucarnes éclairent sans auréole,
Sans hostie violacée, juste ce qu'il y a.
Étourdi par le vent, ricoche de toits en bonds,
Traversant l’horizon, un disque de béton.
Je reconstruis l'image des sillons d'avenues,
Au pas du majestueux les drames enfin se lissent.
Reste une verte plaie en Notre Dame des nues,
Dont le flanc berce encore un petit appendice.
Il est temps de quitter, mais pour quelle hérésie ?
Nul élan plus vital que mimosa jaunisse.
Si je reviens demain, jouera sa poésie.